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Luc Maskens, Atelier de Scénario, Professeur Xavier Percy
Sans titre
Scène complète
Rappel du synopsis : Acte I
Par une nuit d’été, Marie-sophie, une adolescente de 13 ans, est enlevée par sdf qui s’est introduit dans sa chambre. Rose-Anne, sa petite sœur de 6 ans sa cadette est témoin de la scène. Terrorisée, elle fait semblant de dormir, espérant que l’agresseur ne s’en prenne pas à elle. Le ravisseur prend l’adolescente, endormie par le chloroforme, et s’empare de son trousseau de clé située sur la table de nuit ; trousseau relié par un porte-bonheur auquel la jeune fille tient beaucoup.
Les parents se réveillent sous les pleurs de Rose-Anne et découvrent le drame…(scène 7)
Scène 7 – INT / NUIT
Hélène (la maman) et Thomas (le père) entre dans la chambre et découvrent leur fille cadette terrorisée et en pleurs. Hélène prend l’enfant dans les bras et tente de la consoler sans vraiment réaliser ce qu’il vient de se passer.
HELENE (paniquée)
- Rose-Anne, ma chérie, calme-toi mon poussin ! Où est ta sœur ? Mais qu’est-ce que tu as, parle, mais parle…mon dieu Thomas, fais quelque chose…
Thomas se dirige vers la fenêtre qu’il avait laissé entre-ouverte, il imagine le pire en espérant se tromper.
THOMAS
- Hélène, reprends-toi ! ….MARIE-SOPHIE REPOND…Marie-Sophie… (en criant)
Thomas quitte la pièce et inspecte chaque pièce en appelant sa fille puis revient dans la chambre, dépité ! Il prend sa femme et sa petite fille dans les bras en les serrant très fort.
HELENE
- Rose-Anne ne parle plus, elle ne dit plus un mot…j’ai peur Thomas, j’ai peur !
THOMAS
- Je ne comprend pas, Marie-Sophie n’est nul part, jamais elle n’oserait partir sans nous prévenir. Elle a prit ses clés, regarde, elle ne se trouvent plus sur sa table de chevet.
C’est alors qu’il remarque un petit chiffon blanc au pied du lit, il se penche, le ramasse et sent une odeur de chloroforme. Cette fois, il n’a plus de doute, il comprend ce qui c’est passé et retient ses larmes.
- Les salauds, on nous l’a enlevé, on a kidnappé notre petite fille, Hélène,… j’appelle la police…ce n’est pas possible Hélène, pourquoi, mais pourquoi ? Je n’ai même pas de fric à leur donner…
HELENE (« pète les plomb »)
Retrouve-là Thomas,… ne nous laisse pas seules, j’ai peur…au secours, on m’a volé ma fille, aidez-moi …AU SECOURS ! ( Hélène en larmes).
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